Ce soir comme souvent, c'est Arte qui étais dans mon champ visuel et sonore (en gros je ne regardais pas totalement, on ne peux pas tout faire en même temps non plus !).

Mais mon attention a été attiré par l'émission Arte Reportage, notamment le sujet Argentine : le soja de la faim.

Je m'autorise une citation de la présentation sur le site d'Arte (élément mis en gras par mes soins) :

Des voix commencent à s’élever pour dénoncer le « tout soja »
qui menace la sécurité alimentaire du pays.
D’autant plus que la baisse du cours du soja rend la culture
moins rentable et qu’un conflit oppose les paysans,
mais aussi le gouvernement argentin à Monsanto :
en 2004, la compagnie a créé la surprise en réclamant
des royalties rétroactives sur toutes les semences utilisées depuis neuf ans.
Au début, pourtant, elle avait assuré que les paysans pouvaient
conserver une partie de leur récolte pour la ressemer,
l’année suivante sans avoir à payer de droits d’auteur.
« Ce fut un piège », assurent, aujourd’hui les Argentins,
qui craignent de ne plus pouvoir faire marche arrière…''

Dans le reportage, était précisé que le semencier Monsanto réclame les royalties rétroactivement, puisqu'un de leur brevet OGM était tombé dans le domaine public. Je ne me souviens plus par contre s'il a été évoqué l'obligation au paysans/gouvernement d'Argentine de régler également les royalties des brevets en cours.

Si vous avez suivi un peu mon billet de rappel sur les brevets logiciels en Europe, voici une autre illustration des dangers des brevets, appliqué à la Société, et les risques associés.

Et ce n'est pas la visite de Bill (via stanblog) qui vas me faire changer d'avis...